Attiraw -Aqqislaw : 100 KM
KM cumulés : 7968 KM
Attiraw est une grande ville pétrolière, moderne et assez riche. Hier soir, nous y avons mangé un repas gargantuesque: au Kazakhstan, le potage est toujours servi après les crudités et le pain est une sorte de bottereau. Le lendemain matin au petit déjeuner, à nouveau, c'est l'opulence.
Le ventre bien plein, on enfourche nos vélos dès 7 heures pour retourner au pont qui relie l'Asie à l'Europe.
Après une petite séance de photos, on redémarre. Nous croisons d'abord des champs pétroliers puis la steppe...
Nous arrivons pour la nuit dans une toute petite bourgade. Nous devions loger dans un hôtel mais finalement c'est un gymnase...
Comme nous sommes arrivés de bonne heure, on profite de l'après-midi pour se reposer.
La police est toujours là, très fidèle, elle ne nous lâche pas !!!!!!!
Dossor - Atiraw : 95 KM Entrée en Europe
KM cumulés : 7773 KM
Enfin une belle route, un bon revêtement, un petit vent dans le dos, voilà de quoi remonter le moral de la troupe.
A 500 mètres d'un resto routier, la police veut nous faire arrêter pour un regroupement, comme on en a un peu marre, on ne les écoute pas et on file prendre un thé au lait, au Kazakhstan, le thé est toujours servi avec du lait et c'est très bon.
Au KM 80, nous pique-niquons près d'un entrepôt de matériel d'une compagnie pétrolière Italienne, les gardiens m'ont invité à rentrer dans leur local climatisé et m'ont offert du thé, des petits gateaux et une carte du Kazakhstan. Nous n'avons pas eu de grandes conversations mais le contact était très sympathique.
En arrivant à notre hébergement, on se rend compte que l'hôtel annoncé n'est en fait qu'une sorte d'auberge de jeunesse avec des dortoirs de 12 lits et pas de linge de toilette.
Comme nous sommes arrivés de bonne heure, nous partons découvrir la ville on prend un bus puisque le centre est à 6 KM.
Nous avons visité une grande église Orthodoxe. Ici les toits des maisons sont colorés, la couleur dominante est le bleu.
Ensuite, nous sommes passés à pied d'Europe en Asie en traversant le pont qui enjambe l'Oural. En effet la plaine de Prékaspi qui se situe à l'ouest du fleuve l'Oural fait partie de l'Europe tout en appartenant à l'état du Kazakhstan. Ce soir, nous dormirons donc en Europe, on a un peu l'impression d'être déjà chez nous.
Pont sur l'Oural
Mugir - Dossor : 140 KM
KM cumulés : 7773 KM
Le parcours c'est le même scénario qu'hier: piste défoncée qui ressemble plus à un chantier et steppe à perte de vue, toujours quelques chameaux par-ci, par là. Rouler dans ces conditions là, c'est usant, nous ressentons tous une certaine fatigue.
Nous avons interdiction d'accéder à Makat qui devait être notre ville étape pour ce soir, nous irons donc jusqu'à Dossor, ce qui rajoute 25 km aux 115 prévus initialement.
Suite à cette modification, nous arrivons très tard dans une école. Le resto où nous dînons est à 400m à pied et la route est gardée par la police. La long du chemin, des policiers nous accompagnent même dans une épicerie où nous sommes entrés pour quelques petits achats.
A proximité de la ville de Dossor se trouvent plusieurs petits lacs salés.
Bayganin - Mugir : 140 KM
KM cumulés :7633KM
Franchement, rien d'intéressant aujourd'hui, la route, ou plutôt la piste, est tellement défoncée que les camions roulent sur une petite piste parallèle.
Il n'y a rien à voir, à part de la steppe et quelques chameaux.
De toute façon, il faut regarder la route et rien d'autre, essayer de bien viser pour " slalommer" entre les trous et le sable.
J'ai quand même réussi à chuter 2 fois sans trop de dégâts: le genou écorché et un bleu au menton.
Après un pique-nique en plein soleil, l'orage arrive, j'ai eu la chance de n'attrapper que les premières gouttes, ce qui m'a évité le désagrément d'avoir la boue et le sable qui collent au garde-boue.
Nous arrivons pour la nuit dans une école d'où il nous est interdit de sortir sans être accompagné.
Oui, je suis né proche d’Angers et j’habite près d’Angers. Je n’ai jamais quitté ma région. J’ai commencé à travailler jeune dans une grosse entreprise de distribution de produits textiles et de chaussures. J’y ai travaillé 42 ans, et d’apprenti j’ai gravi tous les échelons pour finir responsable d'une partie de la logistique du groupe. J’ai pris ma retraite voilà cinq ans et j’ai 63 ans.
Je suis marié et j’ai trois filles qui m’ont donné huit petits-enfants. Malgré tout cela je suis et reste un homme modeste, et je m’estime chanceux.
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